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En décembre, l’agriculteur apporte la récolte de l’année sur la table pour la fête de fin d’année, rappelant les travaux qui ont rendu ce moment possible. En regardant les nombreux efforts investis au fil des saisons, certains ressortent toujours en gras parce qu’ils ont été particulièrement joyeux, difficiles, ou les deux à la fois. Il en va de même pour l’année écoulée dans notre école.

Une personne à la recherche de la connaissance de soi est appelée un Chercheur. Un chercheur qui met en pratique la connaissance de soi est appelé un praticien. La plupart des chercheurs sont réticents à adopter une approche définie et fondée de leur recherche, ce qui signifie qu’ils continuent à chercher sans jamais trouver.

La semaine dernière, vingt-six étudiants de BePeriod se sont réunis dans le nord de l’Italie pour étudier le christianisme ésotérique. On trouve encore des traces de cet ancien enseignement dans les mosaïques des églises de Ravenne. Mais ces mosaïques n’ont jamais été conçues pour être étudiées de manière académique…

J’ai assisté un jour à une réunion où de nombreuses personnes étaient impliquées dans ce travail depuis des dizaines d’années. La plupart d’entre elles avaient entre 60 et 70 ans, voire 80 ans. L’hôte a demandé si quelqu’un avait récemment fait une observation remarquable qu’il souhaitait partager. La question n’était pas anodine ; la familiarité atténue l’esprit de découverte si crucial pour motiver les efforts quotidiens. Plus on reste impliqué dans ce travail, plus il devient difficile de garder les idées fraîches.

Le grand avantage du théâtre est qu’il fait pénétrer la connaissance dans notre être tout entier. Contrairement à l’étude académique, qui engage principalement notre fonction mentale, la mise en scène doit impliquer également nos fonctions émotionnelles et physiques. C’est un outil puissant pour comprendre, et la compréhension est notre agent le plus puissant pour un changement durable.

Un bon diagnostic est la moitié du remède. Notre praticienne réagit judicieusement à quelque chose de spécifique qu’elle a observé chez elle. Il s’agit d’un schéma qu’elle connaît bien ; elle l’a vu à maintes reprises. De plus, elle concentre ses efforts sur un domaine précis, à savoir son travail avec les enfants.

« Au fur et à mesure que la substance faisait effet, je me suis vu enfermé dans un cycle répétitif d’événements. Je pouvais percevoir que tout m’arrivait encore et encore et toujours de la même manière. Et d’une certaine manière, cette répétition à grande échelle était enracinée dans l’unité de temps la plus brève ; chaque respiration contenait la bataille de l’éveil – se réveiller ou dormir – une bataille jouée depuis le début des temps ».

Dans mon cas, tomber sur l’idée de se rappeler de soi, c’était comme tomber sur un vieil ami que l’on avait perdu de vue depuis des dizaines d’années

L’agriculture intérieure poursuit un objectif radical: il ne s’agit pas d’un simple raffinement du caractère, ni de l’élimination d’habitudes isolées, mais d’une transformation fondamentale de ce que nous appelons «Je». Cette métamorphose exige des conditions spécifiques, tant internes qu’externes – et parmi ces catalyseurs, aucun ne s’avère plus puissant que la souffrance volontaire.

Il est dans la nature du travail de groupe que la perte de compréhension d’un de ses membres ait un impact sur les autres, d’autant plus que nous avons partagé avec eux nos observations intimes et nos défis…

Le week-end dernier, j’ai réuni un groupe de lecteurs de cette liste de diffusion qui vivent dans les environs de Mexico. Leur connaissance de l’Ancienne Nouvelle Méthode nous a permis de nous lancer directement dans une discussion ciblée

Il existe un type particulier d’attente non gratifiante propre aux malades en phase terminale. Dans la plupart des autres types d’attente, le fardeau de l’attente est au moins allégé par l’espoir d’une récompense future intéressante, ou au moins d’une résolution. Mais pour les malades en phase terminale, l’attente ne représente qu’une étape supplémentaire vers le prix infiniment plus élevé de la mort

Notre fonction émotionnelle déforme notre perception du monde en nous plaçant au centre de celui-ci. Trompés par ce préjugé, nous prenons tout personnellement et éprouvons des sentiments face à des situations qui n’ont pas à en susciter…

L’un des examens de routine de Darsha a alarmé ses médecins. Ses signes vitaux étaient plus anormaux que prévu. Elle a été soumise en urgence à une série de tests plus approfondis, qui ont donné des résultats encore plus inquiétants. Après avoir consulté des spécialistes, le médecin est revenu pour annoncer la nouvelle : La fin de Darsha était proche.

Les personnes âgées qui rencontrent ce travail se demandent souvent si cela vaut la peine de commencer. Le voyage semble si long et il y a tant à apprendre. Elles craignent que leurs habitudes soient trop ancrées et doutent d’avoir assez de temps et d’endurance pour les changer.

Seules les personnes insatisfaites de la vie se lancent dans la recherche de la vérité. Mais même pour ceux qui cherchent la vérité, la quête s’avère difficile car ce qu’ils trouvent correspond rarement à leurs attentes initiales. C’est pourquoi la première marche de l’escalier spirituel est considérée comme la plus difficile.